La gerçure énorme » de l’être à venir chez Yves Préfontaine

Loading...
Thumbnail Image

Date

2012

Authors

Lepage, Élise

Advisor

Journal Title

Journal ISSN

Volume Title

Publisher

Presses Universitaires du Québec

Abstract

Dans l’article signé par Élise Lepage sur Pays sans parole (1967), d’Yves Préfontaine, on assiste au démantèlement de cet optimisme. Le corps, la parole et le territoire sont de partout craquelés, et l’aspiration verticale, coupée. L’abandon de l’imaginaire chrétien, dans une courte section du recueil, permet de dépasser la dualité corps-esprit et d’ainsi accéder à une parole incarnée. Dès lors, la souffrance du corps du poète se donne comme l’image de celle du territoire et du peuple qui l’habite. Cependant, au sentiment de précarité ontologique issu de la perte de la conception traditionnelle du sacré succède une autre conception de la transcendance, plus immanente, car ancrée dans la réalité terrestre et corporelle du sujet. Ce lien entre une incarnation souffrante et cette autre conception de la transcendance, quoique problématique, permettrait désormais au poète d’instituer son acte de parole en lieu d’énonciation, « sa propre parole en pays» *** De l'introduction écrite par Isabelle Miron

Description

Publié à l'origine par: Presses Universitaires du Québec: « « La gerçure énorme » de l’être à venir chez Yves Préfontaine », Isabelle Miron, David Courtemanche et Marie Parent (dir.), L’expérience américaine du corps. Sens et sacré en littérature québécoise moderne, Montréal, Presses Universitaires du Québec, coll. « Cahiers Figura 30 », 2012, p. 43-58.

Keywords

LC Keywords

Citation