Abdulla, Rosanne2018-05-172018-05-172018-05-172018http://hdl.handle.net/10012/13302Cette thèse aborde la représentation des états de mélancolie et de dépression dans quatre textes français de l'extrême contemporain : Tomber sept fois, se relever huit (2003) de Philippe Labro, À l'abri de rien (2007) d'Olivier Adam, Passer la nuit (2011) de Marina de Van, et Rien de grave (2004) de Justine Lévy. La méthodologie en question se situe à l'intersection des théories psychologiques, psychanalytiques et sociologiques. Suite à un survol théorique, notre étude se divisera en trois parties : la perception du monde, la perception d'autrui et la perception de soi. Nous examinerons ainsi les stratégies narratives qu'emploient ces écrivains afin de raconter la tristesse, dans notre tentative de dévoiler à quel point ces représentations littéraires correspondent aux écrits cliniques portant sur la souffrance émotionnelle. Comment les symptômes retrouvés dans le cadre du domaine clinique sont-ils reflétés dans la description des personnages, dans leurs relations avec d'autres gens, et dans leur perception du monde autour d'eux ? Dans un dernier temps, nous nous pencherons également sur les nouvelles perspectives que la littérature pourrait apporter à la thématique de tels troubles.frLa représentation de la mélancolie et de la dépression dans quatre textes français de l'extrême contemporainDoctoral Thesis