Lepage, Élise2017-08-182017-08-182012http://oic.uqam.ca/fr/publications/lexperience-americaine-du-corps-sens-et-sacre-en-litterature-quebecoise-modernehttp://hdl.handle.net/10012/12167Publié à l'origine par: Presses Universitaires du Québec: « « La gerçure énorme » de l’être à venir chez Yves Préfontaine », Isabelle Miron, David Courtemanche et Marie Parent (dir.), L’expérience américaine du corps. Sens et sacré en littérature québécoise moderne, Montréal, Presses Universitaires du Québec, coll. « Cahiers Figura 30 », 2012, p. 43-58.Dans l’article signé par Élise Lepage sur Pays sans parole (1967), d’Yves Préfontaine, on assiste au démantèlement de cet optimisme. Le corps, la parole et le territoire sont de partout craquelés, et l’aspiration verticale, coupée. L’abandon de l’imaginaire chrétien, dans une courte section du recueil, permet de dépasser la dualité corps-esprit et d’ainsi accéder à une parole incarnée. Dès lors, la souffrance du corps du poète se donne comme l’image de celle du territoire et du peuple qui l’habite. Cependant, au sentiment de précarité ontologique issu de la perte de la conception traditionnelle du sacré succède une autre conception de la transcendance, plus immanente, car ancrée dans la réalité terrestre et corporelle du sujet. Ce lien entre une incarnation souffrante et cette autre conception de la transcendance, quoique problématique, permettrait désormais au poète d’instituer son acte de parole en lieu d’énonciation, « sa propre parole en pays» *** De l'introduction écrite par Isabelle MironfrLa gerçure énorme » de l’être à venir chez Yves PréfontaineBook Chapter