Lepage, Élise2025-07-082025-07-082019https://doi.org/10.7202/1068996arhttps://hdl.handle.net/10012/21979Cet article propose une lecture du recueil de poèmes de Marcel Labine intitulé Vivre à Poets’ Corner (Les Herbes rouges, 2015), dans lequel le poète imagine de façon extrêmement concrète un lieu-dit dépeuplé. Convoquant tour à tour les apports théoriques de Pamela Sing, de Pierre Nepveu et de François Paré, on entend montrer comment l’écriture des espaces régionaux ne signifie pas nécessairement faire référence à un ancrage géographique prédéterminé et sclérosant sur les plans esthétique et idéologique. Vivre à Poets’ Corner exemplifie la manière dont certains topoï de la régionalité peuvent être traités, en dehors de tout cadre narratif, de façon à faire intervenir des concepts productifs sur le plan littéraire, tels que l’effacement, la distance, la réinvention, la mort et le rapport au réel.frEntre Kalamazoo et Escanaba : Vivre à Poets’ Corner de Marcel LabineArticle